L'Iran affirme que son nouveau drone kamikaze peut détruire Tel Aviv et Haïfa en Israël

L'armée iranienne a déclaré avoir développé un drone avancé capable de frapper les principales villes israéliennes. Le véhicule aérien sans pilote (UAV) nommé Arash-2 a été spécialement conçu pour cibler Tel-Aviv et Haïfa, ont indiqué les médias officiels, citant un haut commandant iranien.

Le drone Arash-2 est une version plus récente de l'avion Arash-1 précédemment dévoilé, ont-ils déclaré. "Le nouveau drone bénéficie de spécifications et de capacités uniques, et peut récupérer avec succès des informations plusieurs fois avant de frapper et de détruire la cible désignée", a déclaré le général de brigade Heidari, selon les informations de Fars. "Le drone a été spécialement conçu pour cibler Haïfa et Tel-Aviv", a-t-il ajouté.

Image représentative Twitter

Arash-1, le précurseur d'Arash-2, a été présenté lors d'un exercice de drone en 2019 en tant que kamikaze et UAV évitant les radars. Le drone mesurait 4,5 mètres de long et avait une envergure de 3,5 à 4 mètres, avec une portée de 1 400 km.

L'Iran a également parlé de sa capacité à « détruire » si la nation juive ou les États-Unis lançaient une attaque contre lui. Il y a eu une ambivalence très sensible pendant des années dans les cercles stratégiques quant à la manière dont Israël réagira alors que Téhéran progresse dans son programme d'armes nucléaires présumé.

Les pourparlers nucléaires s'éternisent

La belligérance iranienne est survenue alors même que les pourparlers sur le défunt accord nucléaire de 2015 traînent en longueur. Alors que l'administration Biden a déclaré que l'Iran reculait dans les négociations sur l'accord nucléaire, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France ont également critiqué le régime de Téhéran. Un autre rapport des États-Unis a déclaré que les pourparlers sur l'accord resteraient probablement en veilleuse jusqu'à la fin des élections américaines de mi-mandat.

Pendant ce temps, Israël, qui s'est toujours opposé à l'accord, a déclaré que même si l'Occident parvient à un accord avec Téhéran, l'accord ne donnera pas à l'Iran "l'immunité" contre les opérations israéliennes.

"Nous ne participerons pas à cette mascarade... Même si un accord est signé, il ne fournira pas d'immunité contre les opérations du Mossad... Nous avons déjoué des dizaines d'attaques terroristes iraniennes... Ce n'est pas la République islamique d'Iran, c'est la république terroriste d'Iran", a déclaré le chef de l'agence d'espionnage israélienne Mossad, David Barnea.

"Une fois l'accord sur le nucléaire signé, il n'y aura plus de retenue sur le terrorisme iranien", a-t-il déclaré, selon Al Jazeera.

L'accord nucléaire a été conclu par les puissances mondiales que sont les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France, la Russie et la Chine en 2015 dans le but déclaré d'empêcher la République islamique de construire une bombe nucléaire. Cependant, Israël estime que l'accord manquait de force pour empêcher l'Iran de fabriquer une arme nucléaire.

Mohsen Fakhrizadeh Meurtre

Israël s'oppose depuis longtemps à l'accord nucléaire de 2015, affirmant qu'il n'est pas allé assez loin pour arrêter le programme nucléaire iranien et qu'il ne traite pas ce qu'il considère comme une activité militaire iranienne hostile au Moyen-Orient.

Mohsen Fakhrizadeh Wikimedia Commons

Le plus grand scientifique nucléaire iranien Mohsen Fakhrizadeh a été tué dans une attaque audacieuse en novembre 2020, choquant l'establishment de Téhéran. Israël était largement considéré comme derrière l'assassinat. En tant que l'une des pierres angulaires du programme nucléaire clandestin de l'Iran, il était dans le collimateur d'Israël. L'assassinat de Fakhrizadeh est survenu une semaine après que l'organisme mondial de surveillance nucléaire a déclaré que l'Iran faisait de nouveaux progrès dans son programme nucléaire. Selon des informations, l'Iran avait commencé à stocker de l'uranium faiblement enrichi et l'enrichissait à une pureté supérieure au niveau autorisé en vertu de l'accord nucléaire iranien de 2015 avec les puissances mondiales.